Il me tient à coeur de partager avec vous la recette du bouillon d’os, une préparation reminéralisante et extrêmement douce pour les intestins, bien connue de nos grands-parents mais souvent moins connue et moins exploitée par notre génération. Et pourtant, si vous saviez tous les bienfaits qu’il renferme, vous seriez conquis et certainement très motivés à l’idée de vous lancer dans sa préparation.

C’est ce que je vais tenter de vous expliquer dans cet article.

Le bouillon d’os est extrêmement doux pour le ventre et ce, pour plusieurs raisons.

Dans le bouillon, on retrouvera tous les nutriments nécessaires à la réparation de la muqueuse intestinale. Lorsque la muqueuse intestinale est altérée et enflammée, les jonctions serrées se distendent et la porosité intestinale s’installe, d’où les termes « intestin poreux » ou « hyperperméabilité intestinale ». Maintenir une bonne santé intestinale est fondamentale pour un équilibre global.

Les tissus et cellules de la paroi intestinale se renouvellent très rapidement, ce qui est une bonne chose et permet de faire un vrai travail de fond afin d’améliorer le contexte. Pour cela, il est important de comprendre que la réparation est possible grâce à certains minéraux « de construction », que nous retrouvons, entre autres, dans un bouillon d’os de qualité.

Le bouillon contient de précieux minéraux, acides aminés (protéines) et vitamines qui sont hautement assimilables. On peut citer parmi les plus abondants : calcium, calcium, magnésium, silicium, souffre, phosphore, glycine, arginine, glutamine, glucosamine, chondroïtine…

Ainsi que de précieux constituants du tissu conjonctif dont le collagène et l’acide hyaluronique. (Notre corps est composé en grande partie de ce tissu : structure osseuse, musculaire, articulaire, cartilagineuse, ligamentaire, notre peau mais aussi la structure de soutien de nos organes internes, de notre système nerveux de nos vaisseaux sanguins… Et aussi une grande partie de notre coeur et de nos poumons… Sans oublier nos intestins qui sont composés d’une grande partie de ce fameux tissu conjonctif.)

Apporter régulièrement tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement (et réparation dans un contexte pathologique) de la muqueuse intestinale fait tout son sens. Tout comme le fait d’avoir une hygiène de vie et une alimentation la plus douces et équilibrée possible.

Consommer du bouillon régulièrement, c’est s’assurer du bon maintien de notre structure, ce qui permet au corps d’être fort, d’avoir une belle peau, des os denses et solides et des vaisseaux souples.

Le saviez-vous ? Le collagène est la protéine la plus présente dans notre corps, il représente environ 1/3 des protéines du corps.

Comment préparer un bouillon d’os

Pour un apport optimal en tous ces précieux nutriments, il est fortement recommandé de préparer un bouillon contenant à la fois de la viande et à la fois des os, du cartilage. Vous pouvez opter pour des morceaux frais ou congelés (j’ai toujours en stock des os à moelle de qualité dans mon congélateur pour éviter de courir en chercher).

Toutes les viandes sont possibles d’utilisation, à condition que la qualité soit respectée (BIO ou élevage particulièrement respectueux des animaux). Il en va de même pour les os sélectionnés.

Pour faciliter l’extraction des minéraux, on ajoute volontairement au bouillon un peu de vinaigre de cidre et de sel brut.

On ajoute des légumes et herbes aromatiques pour varier les saveurs (les précieux légumes seront gorgés de bouillon et feront une base très savoureuse pour une soupe par exemple). Vous pouvez choisir les légumes que vous supportez bien, et ajouter de l’ail et de l’onion si bien toléré.

Il vous faudra une grande casserole (la mienne fait 7 litres) afin de réaliser une quantité suffisante pour avoir un peu de stock. Et aussi des bocaux pour la conservation.

La cuisson du bouillon

Le temps de cuisson dépend légèrement du contenu de votre bouillon. De manière générale : en 1 heure les protéines sont extraites mais il faudra un peu plus de temps pour les minéraux, comptez minimum 2-3 heures pour une extraction optimale.

L’idée ici est de commencer sur feu élevé puis lorsque les premiers signes d’ébullitions arrivent, baisser sur feu doux/moyen. Le bouillon n’a pas besoin de bouillir durant 3 heures, au risque de voir votre bouillon évaporé et vous retrouver avec une toute petite quantité au final.

La conservation du bouillon

Une fois la cuisson terminée, laissez refroidir le bouillon d’os. Filtrez celui-ci. Récupérez la chaire de la viande pour une utilisation ultérieure et faites de même avec les légumes et autres aromates.

Versez le bouillon dans plusieurs bocaux en verre de préférence. Vous pouvez conserver le bouillon 1 semaine au réfrigérateur et conserver le reste au congélateur pour une utilisation ultérieur (cette astuce permet d’éviter de refaire du bouillon toutes les semaines, c’est très pratique).

Une fois le bouillon refroidit, vous constaterez une couche gélatineuse : c’est le précieux collagène (entre autres) qui se durcit au froid et c’est tout à fait normal.

Consommer le bouillon

Au quotidien, n’hésitez pas à faire appel à votre créativité pour ajouter du bouillon dans tous vos plats. Je l’utilise personnellement pour réaliser des soupes, des sauces, pour cuire un risotto de légume par exemple, ou le boire en potage… Toutes les combines sont bonnes pour réussir à en consommer un petit peu chaque jour (consommation recommandée dans le cadre d’un accompagnement) ou un petit peu chaque semaine.

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Top 21 temps de cuisson os à moelle bouillon synthétisé par Phuoc Kieng